Infolettre Septembre 2012
Bonjour Visitor C'en est fini de l'été et de ses festivals, ses concerts sur les plages, les ports et autres places de villages et bien sûr les interminables heures de route pour relier tout ça. Le chant des cigales a cessé... mais votre cigale préférée va continuer le sien tout au long de l'année, comme tous les ans. En effet les bluesmen ne connaissent pas l'hibernation ! Vous ai-je déjà dit que la cigale chante parce qu'elle cherche l'Amour de sa vie alors que le bluesman chante parce qu'il l'a perdu ?
Festival original que j'ai particulièrement aimé, les Toiles du Sud propose des soirées mariant mes deux passions, la musique et le cinéma. Des concerts suivis d'une projection en plein air se déroulent tout au long de l'été à Cotignac. Je me suis ainsi retrouvé à faire la première partie de Robert Mitchum (un vieux rêve) jouant avant la projection d'une superbe copie neuve de "The Night of the Hunter", grand classique terrifiant et unique film de Charles Laughton.
Le trio de luxe Medicine Men qui réunit Mike Greene, Lou Brazzi et moi-même a opéré à plusieurs reprises, pour le plus grand plaisir d'un public mêlant nos habitués et des estivants venus se faire soigner l'âme et le cœur...
Nous avons également joué en duo, Mike Greene et moi, au Lounge Music Festival qui s'est déroulé aux Gets en Haute-Savoie pendant quatre jours. Le principe en est simple et convivial : des concerts d'artistes et groupes de Blues (mais pas que) s'enchaînent de l'après-midi jusqu'à la nuit, en extérieur sur les terrasses des bars et restaurants de la station. La canicule qui s'y est invitée a rendu le tout assez héroïque. Nous avons retrouvé là-bas nos amis Cisco Hertzhaft, Adrian Byron Burns, et fait la connaissance d'un jeune groupe bordelais prometteur, Jumpin' to the Westside. L'occasion de plusieurs jams terribles dont nous nous souviendrons longtemps ! Encore nombre de rencontres durant tous ses instants privilégiés. Je salue chacune et chacun d'entre vous qui, tels les cinéphiles regardant le générique du film jusqu'à la fin, avez compris que le concert n'est pas pour autant terminé lorsque le son s'éteint. Vous qui avez pris le temps de venir discuter un peu à la fin, prendre un CD ou deux, revenir laisser un mot sur le livre d'or du site ou sur la page facebook. Par ces gestes, mots et témoignages, vous nourrissez la fibre qui me fait avancer et donner un peu plus à chaque fois. Merci pour tout ça. À bientôt,
Magic Buck
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