Infolettre Janvier 2012
Salut Visitor Souvenir de La Coulée Douce, Paris, Novembre 2011 (clique sur l'image) Je renouvelle mes vœux pour cette nouvelle année Deux Mille Blues, mais avant d'y entrer pleinement, jetons un coup d'œil rapide sur celle qui vient de s'achever.
Un nouvel album plein de surprises, une soirée de lancement avec des invités dans la salle du Comedia comble, une cinquantaine de concerts qui ont achevé de me remettre en selle après trois ans de route suite à mon retour progressif aux affaires en 2008 avec Thankful, des collaborations avec des artistes et amis formant une "famille" aujourd'hui. Oui, j'ai aimé cette année qui s'est terminée mi-décembre par deux belles soirées nous réunissant au Café-Théâtre 7ème Vague. Se sont joints à moi Pierre Sibille venu jouer du piano sur "Home Ain't Sweet At All" et chanter "Merde à Vauban", son adaptation bleutée d'une chanson de Léo ferré, Tony Zombi au banjo sur "Coyote Dance" et "Dueling Banjos", et Manuto aux guitares resonator pour "Radio Poussiere", "Les Ames Simples" et Weissenborn pour un transcendantal "Thankful" final auquel il a ajouté sa voix... Que faire en 2012 ? C'est Manuto qui ouvre la nouvelle année au même endroit ce samedi 14 Janvier. C'est également ma reprise, mais cette fois c'est moi qui suis son invité en tant que Maître de Cérémonie et duettiste pour quelques morceaux extraits de son premier album "Vieille École" et du prochain "Radio Poussiere".
Manuto solo Davantage qu’un trio ramené à la seule performance de son chanteur, c’est Manuel Destanque qui interprète ses chansons telles qu’il les a enfantées, dans leur plus simple expression, une voix et une guitare. Des textes ciselés, à la poésie rare, une voix gorgée d’âme et d’émotion, une énergie qui soudain se libère au détour d’un coup de bottleneck sur une guitare qui brille, telle un phare dans l’obscurité parfois assourdissante de la vie… Ça sonne Folk, Soul, Funk, Rock, Blues… et c’est indéfinissable à la fois. Peut-être parce que Manuto a réussi la synthèse de tout cela, et ça le rend encore plus solitaire dans un univers où la musique est sans cesse étiquetée. Ça me remue à chaque fois... J’aime venir joindre quelques notes à sa musique de temps à autre, et si on me demande pourquoi je ne chante pas en français, je réponds « parce que Manuto le fait déjà » ! Magic Buck
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